CHRIsT’S BARBERSHOP

Traditional American Barbershop

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l’histoire du barbier

Le commerce du barbier a une longue histoire: Des rasoirs ont été trouvés parmi les reliques de l'âge du bronze (vers 3500 avant JC ) en Egypte. Les premiers services de barbier ont été effectués par les Égyptiens en 5000 avant JC avec des instruments qu'ils avaient fabriqués à partir de coquilles d'huîtres ou de silex aiguisé. Dans la culture égyptienne ancienne, les barbiers étaient des personnes très respectées. Les prêtres et les médecins sont les premiers exemples enregistrés de barbiers. En outre, l'art de la coiffure a joué un rôle important à travers les continents.

Les civilisations maya, aztèque, iroquoise, viking et mongole utilisaient l'art du rasage comme moyen de distinguer les rôles dans la société et en temps de guerre. Dans la Grèce antique, les hommes avaient la barbe, les cheveux et les ongles coupés et coiffés par le κουρεύς ( curéus ), dans une agora (place du marché) qui servait également de rassemblement social pour les débats et les potins.

Le barbier a été introduit à Rome par les colonies grecques en Sicile en 296 avant JC, et les salons de coiffure sont rapidement devenus des centres très populaires pour les nouvelles quotidiennes et les potins. Une visite matinale chez le tonsor est devenue une partie de la routine quotidienne, aussi importante que la visite aux bains publics, et le premier rasage d'un jeune homme ( tonsura ) était considéré comme un élément essentiel de sa cérémonie de passage à l'âge adulte. Quelques tonsores romains devinrent riches et influents, gérant des boutiques qui étaient les lieux publics préférés de la haute société; Cependant, la plupart étaient de simples commerçants, qui possédaient de petites devantures de magasin ou travaillaient dans la rue à bas prix.

À partir du Moyen Âge , les barbiers étaient souvent chirurgiens et dentistes. En plus de la coupe de cheveux, de la coiffure et du rasage, les barbiers pratiquaient la chirurgie, la saignée et la sangsue, les ventouses, les lavements et l'extraction des dents; Ce qui leur a valu le nom de « chirurgiens barbiers ». Les barbiers ont reçu un salaire plus élevé que les chirurgiens jusqu'à ce que les chirurgiens soient entrés dans des navires de guerre britanniques pendant les guerres navales. Certaines des tâches du barbier comprenaient la manipulation du cou, le nettoyage des oreilles et du cuir chevelu, le drainage des furoncles, la fistule et le piquage des kystes avec des mèches.

Le barbier-chirurgien était amené à traiter toutes les affections apparaissant à la surface du corps, le médecin traitant celles de l'intérieur, Jusque là. Les chirurgiens lettrés et la faculté de médecine sont engagés dans un long conflit. Les chirurgiens voudraient faire de la chirurgie une discipline universitaire, et contrôler la formation des barbiers-chirurgiens. Une barrière juridique et institutionnelle est établie, une loi arrivée, les barbiers ont été limités seulement à leurs tâches de soin capillaire. Il a produit un déclin et une perte de prestige dans la profession. Depuis la deuxième moitié du 17ème siècle, les boutiques de barbier sont devenues des endroits non sanitaires fréquentés par les gens de niveau social bas et les barbiers perdent le respect et le rang social.

A partir du 18ème siècle, les barbiers ont récupéré leur pertinence sociale. L'usage croissant des perruques chez les hommes font que les barbiers deviennent aussi des perruquiers. « barbiers-perruquiers-baigneurs-étuvistes », profession prestigieuse et lucrative, demandant aux maitres-perruquiers un personnel plus nombreux et plus qualifié (ouvriers des cheveux, poils et crins) Ces professionnels, en plus de la fabrication et de l’installation étaient responsables de leur maintenance périodique.

Fin du 18ème siècle, les gens ont arrêté d'utiliser ses perruques. Ensuite les tendances était basés sur les cheveux naturel.

Au début du 19ème siècle, il y avait des barbier dans toutes les villes et villages. Au États-Unis, les barbier ont contribué au développement de la culture et de l'économie afro-américaines.

Au début du 20ème siècle, les syndicats ont imposé un niveau plus scientifique à la profession. Avec l'aide de la chimie qui a motivé la recherche a de nouvelles techniques. Le salon de coiffure était né! Les boutiques de barbier masculin traditionnelles n'ont pas suivi ces sortes de services. L’invention du rasoir à sûreté a permis le développement de beaucoup d’accessoires et a ainsi démocratisé le rasage à domicile, le déclin du barbier traditionnel a commencé.

A la fin des années 1960, les hommes ont commencé à porter les longs cheveux par l’influence des Beatles. Les années hippies ont engendré la fin de la profession de Barbier traditionnel. Les coiffeurs devait étendre leur clientèle et offrir leurs services tant aux hommes qu'aux femmes. Dans les années 1980, des boutiques de coiffeur unisexes ont commencé à être chaque jour plus communes et dans les années 1990, presque tous les salons donnaient des services aux deux sex. Des chaînes de boutiques de coiffeur ont commencé à être inaugurées.

Au 21ème siècle une renaissance du métier de barbier traditionnel vient tout droit des Etats-Unis avec l’apparition du mouvement hipster. Le retour en force de la barbe dans la société, le retour à l’authenticité. Le métier de barbier traditionnel fait son grand retour.

l’enseigne du barbier

Au Moyen Âge, époque où la majorité de la population était analphabète, on désignait son lieu d’activité par un signe ou un symbole universellement reconnu. Dans l'Europe, les barbiers étaient parfois amenés à utiliser leurs instruments à d'autres fins que la coupe des cheveux ou la taille de la barbe. Ils pratiquaient également des saignées, de petites opérations de chirurgie ou des arrachages de dents. C’est un service qu’ils offraient aux personnes qui n’avaient pas les moyens de voir un vrai médecin. Pour annoncer les services qu’ils offraient, les barbiers laissaient souvent de grandes bassines de métal (utilisées pour recueillir le sang ou contenant des sangsues) à la fenêtre.

Le poteau signalant au public leur établissement, symbolisait le bâton que le patient devait saisir pour augmenter le débit sanguin, pour rendre ses veines saillantes pour les saignées. Les bandages ayant servi à recueillir le sang pouvaient y être exposés et enroulés pour sécher ou attirer l'attention. La sphère en laiton au sommet du poteau pourrait représenter le bassin qui contenait les sangsues, tandis que la large base évoque le bol utilisé pour recueillir le sang. Quand le poteau est attaché au mur, la base est remplacée généralement par une boule rappelant celle de son sommet.

L'enseigne tricolore reprend ainsi de nos jours les trois couleurs : bleu pour les veines, blanc pour les bandages et rouge pour le sang. De nombreux bâtons de barbier modernes ont une bande bleue, que certaines sources historiques citent comme un hommage aux couleurs du drapeau américain. En Europe, la bande bleue serait destinée à différencier les coiffeurs des médecins, à mesure que les deux professions commençaient à s’éloigner. De nos jour avec l’évolution de la technologie et l’innovation, les enseignes ont pris un aspect lumineux et rotatif.